Culture, éducation, émotion et divertissement au cours d’expériences uniques et significatives: telle est la mission de Costa Edutainment. Cet organisme s’est spécialisé dans la gestion de grandes structures publiques et privées qui s’occupent d’activités récréatives, culturelles, didactiques, d’étude et de recherche scientifique. La société gère aujourd’hui 12 structures nationales et internationales: à Gênes l’Acquario; le Musée de la Mer Galata, avec le Nazario Sauro, un sous-marin S-518; la Biosphère; l’ascenseur panoramique Bigo; le Musée National de l’Antarctique; et, depuis le mois de mai 2013, le parcours multi sensoriel Dialogue dans le noir, en l’absence totale de lumière.
Sur le territoire national: l’Acquario de Cattolica; les parcs Oltremare, Aquafan; et Italia in Miniatura sur la côte de Romagne, pôle par excellence du tourisme estival; l‘Acquario de Livourne en Toscane; et, en collaboration avec Panaque srl, l’Acquario de Cala Gonone en Sardaigne.
Elle gère en outre le Mediterraneo Marine Park à Malte. En 2015, le groupe, qui compte aujourd’hui presque 500 employés, a accueilli 2,6 millions de visiteurs et réalisé un chiffre d’affaires stable de 52 millions d’euros.
Le modèle Edutainment répond toujours plus aux attentes des touristes d’aujourd’hui. Il a été appliqué à chacune des structures acquises en vingt-cinq ans d’activité: c’est ce que raconte le président et administrateur délégué de Costa Edutainment, Beppe Costa. «Oltremare, à Riccione, sur la Côte de Romagne, était auparavant essentiellement un delphinarium, dont la mission était de distraire, même s’il y avait des éléments éducatifs. C’était un spectacle de dauphins, que nous avons radicalement changé, et ce n’était pas un choix aisé, car c’est ce qu’attendent beaucoup de visiteurs. C’est aussi un choix volontaire qui a été mis en œuvre à Italia in miniatura: pour une dimension plus Edutainment, nous avons enlevé les animaux, car nous ne voulions pas de ce mélange des genres”.
Aujourd’hui, les Aquariums de Livourne, Cattolica, Cala Gonone et celui Gênes (d’où tout est parti) travaillent en syntonie, pour pouvoir se spécialiser davantage sur certaines recherches scientifiques: «C’est un avantage que d’avoir les parcs en réseau, pour la formation du personnel aussi. Malte était un delphinarium classique, mais l’entreprise est en train de changer de route là aussi; ce n’est pas un hasard si un petit groupe d’employés des différentes structures s’est récemment rendue là-bas pour compléter la transformation».
Les perspectives pour 2016 sont excellentes: «Nous ne serons pas loin des 3 millions de visiteurs – annonce Costa – Gênes a fait un énorme pas en avant. En termes de chiffre d’affaires, nous arriverons à 60 millions, nous sommes, après Gardaland, la structure la plus performante d’Italie”. A Gênes le nombre d’ étrangers est en forte augmentation: on passe de moins de 10% à plus de 15% avec des pointes à 25% les mois d’été. Mais il y a plus: l’un des objectifs prioritaires de l’entreprise est de créer des bénéfices indirects pour les territoires où elle opère. Il ne s’agit pas seulement d’espérer un bénéfice économique pour le groupe, “mais de faire en sorte que, à Gênes par exemple, le touriste séjourne encore plus longtemps».
Les 103 mille visiteurs de l’an dernier au Musée National de l’Antarctique de Gênes sont un bon révélateur: avant son acquisition par Costa Edutainment, ils étaient environ 5 mille par an: «Nous avons refait le parcours dans une optique edutainment, nous l’avons vendu en forfaits avec l’Acquario, et voilà l’explication du résultat. Même chose avec la Biosfera, quand nous l’avons prise elle faisait 60 mille euros de bénéfices, nous les avons multipliés par dix». L’Acquario est une locomotive, mais sans la qualité, les autres structures n’auraient été qu’un poids mort.
L’entreprise travaille sans relâche pour s’améliorer d’année en année: «Pas seulement pour renouveler l’offre à l’intérieur des structures, mais aussi sur les services – souligne Costa – à Gênes nous avons amélioré la signalétique pour guider l’accès en auto, ne serait-ce qu’en utilisant un sympathique compte à rebours sur les poteaux de l’autoroute urbaine au fur et à mesure qu’on approche du bâtiment. Nous surveillons l’indice de satisfaction des clients sous tous ses aspects. L’an dernier, il était de 8,75 car la restauration et le parking n’étaient pas autant appréciés que le parcours muséal, qui dépassait largement la note de 9». Si bien que restauration et parking ont, cette année, été modifiés .
Le renouveau passe aussi par des aspects plus “immatériels”, comme le logiciel de la billetterie et les sites web, qui seront gérés sur un mode uniforme et non plus concurrentiel, pour donner justement l’envie de faire un parcours raisonné entre l’ensemble des diverses structures, en bénéficiant également de réductions, qui sont l’un des plus grands avantages de la fréquentation des parcs et des musées d’un groupe unique.
L’objectif est également d’augmenter la vente des billets en ligne: «Pour l’instant nous sommes à 10% du total; nous voulons faciliter leur acquisition, car ils évitent aussi de faire des queues. Mais nous voulons en outre informer ceux qui nous laissent leurs coordonnées que, en payant un billet, ils financent également des projets de recherche, comme celui sur la tortue Emys, une espèce autochtone de la zone d’ Albenga, en Ligurie, qui était en voie d’extinction. Nous avons bonifié le secteur et nous sommes en train de faire à nouveau croître la population».